Vous êtes la nouvelle directrice générale de MediaTrack. Aspiriez-vous à rejoindre une agence media indépendante ?
C’est avant tout ma rencontre avec Florian Grill, Marc Lewitanski et l'équipe de Direction qui m’a décidée à rejoindre MediaTrack. Je me suis immédiatement sentie en phase avec leurs valeurs. L’entreprise me correspondait parfaitement et la feuille de route était inspirante et passionnante.
J’y ai rapidement découvert un potentiel considérable. D’abord en rencontrant les clients de MediaTrack, ses partenaires et ses équipes. Mais aussi à travers les synergies possibles avec CoSpirit, l’agence de communication locale du groupe, ou encore avec Local Planet, le réseau international d'agences indépendantes auquel nous appartenons et dont nous sommes l’un des membres fondateurs.
Parlez-nous de vos « cent jours » à la tête de l’agence ?
J'ai nommé deux directeurs généraux adjoints (Delphine Médeci, une des piliers de Lyon et Philippe Varin sur Paris) pour m’épauler dans un premier temps dans la conduite d’un gros chantier comprenant une quinzaine de projets à échéance fin Q2, et impliquant la participation de tous les collaborateurs en interne. Ces chantiers vont de l'amélioration des process, au nouveau site internet en passant par des réflexions sur la création d'un pôle « Multiscreens », ou comment allier Data et Créativité.
Vous avez travaillé chez l’annonceur, en régie et dans l’une des grandes agences media de la place. Votre expérience vous confère donc une vision transversale du marché. Quels enseignements en tirez-vous ?
Je pense que c’est là un atout : je ne suis pas qu'une femme de media, je suis aussi une femme d'entreprise. Je m'intéresse en premier lieu au business de mes clients, de leur secteur, pas uniquement du nombre de GRP requis pour une campagne. En ce sens, je suis parfaitement en phase avec la culture entrepreneuriale du groupe qui fait que l’on s'intéresse au business des clients et pas seulement à des questions media.
Quel territoire de marque voulez-vous affirmer pour MediaTrack ?
MediaTrack se positionne clairement comme l'agence media des entreprises de croissance. Ses entreprises correspondent parfaitement à l’ADN de MediaTrack. Nous travaillons à la fois le Branding et la Performance pour les aider à grandir et les accompagner sur ce chemin où le bon équilibre n'est pas toujours évident à trouver. Mais nous allons également plus nous appuyer sur l'expertise de CoSpirit en termes de media local. Nous avons la parfaite maîtrise du retail au niveau local, point de vente par point de vente, ce que les big six n’ont pas. D’autant que, aujourd’hui, le public est moins intéressé par une enseigne que par son point de vente. Ce qui compte, c’est la proximité.
Il y a donc des synergies possibles entre les deux métiers du groupe. Comment se traduiront-elles sur le plan commercial et opérationnel ?
Mon objectif est de faire en sorte que MediaTrack s’appuie sur l’expertise et les outils de CoSpirit, et soit en mesure de devenir l'agence media nationale de quelques clients de CoSpirit en communication locale.
Le groupe a fait de la relation-client l’un des fers de lance de sa stratégie. Quelle mise en œuvre, au quotidien ?
Il existe une véritable relation de confiance entre nos clients et les équipes. Cela m’a vraiment confortée dans l’idée de rejoindre l’entreprise. En effet, nous sommes davantage dans une relation de partenariat avec nos clients que dans une relation traditionnelle client-fournisseur.
J’en veux pour preuve que nos clients restent chez nous 9 ans en moyenne, ce qui est une performance puisque généralement les annonceurs remettent en compétition tous les 3 ans. La fidélité de nos clients explique en grande partie la croissance du groupe : nous avons l'obsession de la satisfaction client.
Local Planet, le réseau international d’agences indépendantes auquel appartient MediaTrack, fête sa deuxième année. Quel bilan dressez-vous ?
Local Planet est une belle promesse et va devenir une réelle une alternative aux Big Six dans les appels d'offres internationaux. A la création nous étions 8 agences fondatrices, dont MediaTrack. Aujourd'hui Local Planet vient de fêter ses 2 ans et rassemble déjà 61 agences indépendantes, pour un total de 14 Md $ de volume d’achat ce qui représente déjà 4% de parts de marché !
L’ambiance de travail est-elle différente dans une agence indépendante, ou finalement êtes-vous arrivée en terrain connu ?
Cela n’a clairement aucun rapport, même si une entreprise reste une entreprise, avec ses objectifs de croissance et de développement… Mais l’état d’esprit chez MediaTrack est foncièrement différent : clients, équipes… People first ! Notre conviction est que l'état d'esprit et l'ambiance sont des leviers forts pour favoriser la croissance et la rentabilité.
C’est avant tout ma rencontre avec Florian Grill, Marc Lewitanski et l'équipe de Direction qui m’a décidée à rejoindre MediaTrack. Je me suis immédiatement sentie en phase avec leurs valeurs. L’entreprise me correspondait parfaitement et la feuille de route était inspirante et passionnante.
J’y ai rapidement découvert un potentiel considérable. D’abord en rencontrant les clients de MediaTrack, ses partenaires et ses équipes. Mais aussi à travers les synergies possibles avec CoSpirit, l’agence de communication locale du groupe, ou encore avec Local Planet, le réseau international d'agences indépendantes auquel nous appartenons et dont nous sommes l’un des membres fondateurs.
Parlez-nous de vos « cent jours » à la tête de l’agence ?
J'ai nommé deux directeurs généraux adjoints (Delphine Médeci, une des piliers de Lyon et Philippe Varin sur Paris) pour m’épauler dans un premier temps dans la conduite d’un gros chantier comprenant une quinzaine de projets à échéance fin Q2, et impliquant la participation de tous les collaborateurs en interne. Ces chantiers vont de l'amélioration des process, au nouveau site internet en passant par des réflexions sur la création d'un pôle « Multiscreens », ou comment allier Data et Créativité.
Vous avez travaillé chez l’annonceur, en régie et dans l’une des grandes agences media de la place. Votre expérience vous confère donc une vision transversale du marché. Quels enseignements en tirez-vous ?
Je pense que c’est là un atout : je ne suis pas qu'une femme de media, je suis aussi une femme d'entreprise. Je m'intéresse en premier lieu au business de mes clients, de leur secteur, pas uniquement du nombre de GRP requis pour une campagne. En ce sens, je suis parfaitement en phase avec la culture entrepreneuriale du groupe qui fait que l’on s'intéresse au business des clients et pas seulement à des questions media.
Quel territoire de marque voulez-vous affirmer pour MediaTrack ?
MediaTrack se positionne clairement comme l'agence media des entreprises de croissance. Ses entreprises correspondent parfaitement à l’ADN de MediaTrack. Nous travaillons à la fois le Branding et la Performance pour les aider à grandir et les accompagner sur ce chemin où le bon équilibre n'est pas toujours évident à trouver. Mais nous allons également plus nous appuyer sur l'expertise de CoSpirit en termes de media local. Nous avons la parfaite maîtrise du retail au niveau local, point de vente par point de vente, ce que les big six n’ont pas. D’autant que, aujourd’hui, le public est moins intéressé par une enseigne que par son point de vente. Ce qui compte, c’est la proximité.
Il y a donc des synergies possibles entre les deux métiers du groupe. Comment se traduiront-elles sur le plan commercial et opérationnel ?
Mon objectif est de faire en sorte que MediaTrack s’appuie sur l’expertise et les outils de CoSpirit, et soit en mesure de devenir l'agence media nationale de quelques clients de CoSpirit en communication locale.
Le groupe a fait de la relation-client l’un des fers de lance de sa stratégie. Quelle mise en œuvre, au quotidien ?
Il existe une véritable relation de confiance entre nos clients et les équipes. Cela m’a vraiment confortée dans l’idée de rejoindre l’entreprise. En effet, nous sommes davantage dans une relation de partenariat avec nos clients que dans une relation traditionnelle client-fournisseur.
J’en veux pour preuve que nos clients restent chez nous 9 ans en moyenne, ce qui est une performance puisque généralement les annonceurs remettent en compétition tous les 3 ans. La fidélité de nos clients explique en grande partie la croissance du groupe : nous avons l'obsession de la satisfaction client.
Local Planet, le réseau international d’agences indépendantes auquel appartient MediaTrack, fête sa deuxième année. Quel bilan dressez-vous ?
Local Planet est une belle promesse et va devenir une réelle une alternative aux Big Six dans les appels d'offres internationaux. A la création nous étions 8 agences fondatrices, dont MediaTrack. Aujourd'hui Local Planet vient de fêter ses 2 ans et rassemble déjà 61 agences indépendantes, pour un total de 14 Md $ de volume d’achat ce qui représente déjà 4% de parts de marché !
L’ambiance de travail est-elle différente dans une agence indépendante, ou finalement êtes-vous arrivée en terrain connu ?
Cela n’a clairement aucun rapport, même si une entreprise reste une entreprise, avec ses objectifs de croissance et de développement… Mais l’état d’esprit chez MediaTrack est foncièrement différent : clients, équipes… People first ! Notre conviction est que l'état d'esprit et l'ambiance sont des leviers forts pour favoriser la croissance et la rentabilité.